DEBUT DES VACANCES DE PRINTEMPS

A la dernière séance, la peinture étant terminée et le tube d’étambot remplit de graisse pour en assurer l’étanchéité, nous avons pu tester dans une baignoire de bébé, les capacités de flottaison du remorqueur de Christopher. Assez loin de sa ligne de flottaison, nous l’avons lesté avec des blocs de métal jusqu’à ce qu’il soit « dans ses lignes ».

N’ayant pas de bascule sous la main pour estimer le poids de ce lest, nous avons trouvé là l’occasion d’appliquer la règle d’équilibre entre les forces et les bras de leviers en comparant ce lest inconnu et une masse de référence : un flacon d’1 litre d’eau. (Donc 1 kg)

On cherche le point d’équilibre en faisant rouler la planche sur le rouleau, puis on mesure les distances L1 et L2.  Le poids du lest x L1 est égal au poids de référence (1l d’eau = 1 kg) x L2. Donc notre lest est égal à 1kg x L2/L1.  Pas besoin de balance, on fait avec ce qu’on a : une planche, un rouleau de bois, et un mètre à ruban. Et quelques notions d’équilibre apprises à l’école ! 

Christopher n’a plus qu’à trouver du plomb, de l’acier ou des cailloux pour un poids équivalent afin de lester convenablement son bateau.

La séance de ce vendredi nous a amenés à faire de même pour la vedette SNSM d’Esteban.  On a complété l’expérience de la séance précédente avec une bouteille en plastique vide qu’on a graduée à ¼ de litre (25 cl), ½ litre (0,5 l = 50 cl) et 1 l. puis on a chargé cette bouteille de 250g, puis 500 g et constaté qu’à 250g, la bouteille s’enfonçait à l’équivalent de 25 cl, et à 500 g, à l’équivalent d’1/2 litre.  Charger un bateau au-delà du volume d’eau qu’il peut déplacer correspond à le couler. Merci Monsieur Archimède !

Esteban a ensuite peint l’intérieur de sa cabine, Vandry a collé ensemble les deux coques de son catamaran au plateau intermédiaire, Noam a peint l’intérieur de son van WV, et Romain et Pascal travaillé sur le ber de leur bateau.

Le remorqueur de Christopher prend des couleurs arc-en-ciel et s’équipe de son accastillage

Le van de Noam s’arrondit. La carrosserie est constituée de couches successives de papier collé sur un « moule ». Ce moule est sculpté dans un bloc de polystyrène lui-même couvert de quelques bandes de renfort en bois. Le bois provient de caissettes de champignons. Le résultat est intéressant !

La vedette SNSM d’Estéban prend ses couleurs et s’équipe de son gouvernail.

Le bateau de pêche de Romain et Pascal s’équipe de son pont et son plat-bord.

Mathis et Raphael ont réalisé chacun un sabre japonais, mais hélas aucune photo ne les illustre. Depuis un bateau est en construction. Le catamaran de Vandry est en peinture en attendant d’unir les deux coques.

28 mai 2021

Le modélisme avait repris à la rentrée de septembre… On n’a pu faire que 2 séances avant d’être de nouveau confinés. Neuf mois sans se voir, c’est triste.

Alors quelle joie de reprendre nos réalisations en cours en ce dernier vendredi de mai !

Heureusement, Hugo avait pu emporter son chalutier chez lui. Il y a travaillé seul pour se fabriquer une annexe. Bravo Hugo, tu as gagné ta liberté !

Au cours de cette longue période, Maxime qui a déménagé dans le Gard est venu récupérer son aviso. Il va le continuer avec l’aide d’une association modéliste locale la Mini flotte Gardoise.

Bientôt la rentrée 2021…

Où en étions-nous début juillet ?

Romain et Pascal sont venus jusqu’au bout. Leur bateau de pêche anglais avance patiemment. Le ponçage de la coque est quasi terminé et l’idée est de la vernir pour voir le lattage. En attendant il faut peindre l’intérieur avant de le couvrir par le pont.

Les superstructures sont bien avancées.

Hugo et Esteban sont aussi venus jusqu’au bout. Hugo pour réaliser un tank, Esteban pour continuer son bateau de sauvetage en mer.